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Ancre 1

La yoga-thérapie

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L'enjeu de la yoga-thérapie est de savoir comment adapter la multitude d’exercices et conseils aux besoins de la personne pour prévenir ou pour traiter des pathologies.

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Le corps a cette formidable capacité de s'autoréguler si on lui en donne la possibilité. De nombreux symptômes sont le résultat d'une dérégulation de l'organisme ou de blocages d'énergies. La yoga-thérapie se nourrit d'une vaste expérience ancestrale couplée des connaissances scientifques et des thérapies comportementales et cognitives actuelles, pour développer les ressources de la personne pour restaurer cet équilibre naturel, tant physique que mental.

 

La yogathérapie est une thérapie complémentaire aux traitements médicaux et ne se substitut en aucun cas aux thérapies médicales.

 

Le yoga et l’état d’esprit qu’il engendre améliore le flux nerveux et sanguin permettant au corps de fonctionner normalement.

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Des études montrent que 2/3 des maladies sont liées au stress! On a donc tout à y gagné de lâcher prise aussi souvent que possible !

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En quoi consiste la yoga-thérapie?

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D’une part, nous sommes constamment à la recherche de routines plus ou moins vertueuses à intégrer dans sa vie (et là le yoga regorge de mini rituels qu’il faudrait faire tous les jours pour être au meilleur de sa forme) et, de l’autre côté, la vie n’a rien d’un long fleuve tranquille et nombreuses sont les circonstances où les bonnes intentions sont balayées et jetées aux oubliettes.

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Nous vivons une époque marquée par des crises sociétales sans précédent qui génèrent une incertitude existentielle alors que, comme jamais auparavant, nous bénéficions de technologies de pointe dans tous les domaines qui devraient nous soulager au quotidien. 

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Malgré ces avancées la réalité nous prouve le contraire, au supermarché par exemple les caisses automatiques remplacent lentement le travail humain et accroît la précarité des personnes concernées et de leurs familles. Ce phénomène est présent sur toute la planète et dans tous les domaines. A croire qu’on veut se débarrasser de l’espèce humaine! A cela s’ajoute un flot d’informations qui n’en finit pas et qui accroît un peu plus le vertige et empêche beaucoup d’entre nous de se retrouver.

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La frustration peut être grande si la personne ne trouve pas sa pratique, son temps de réflexion, son temps de retraite. Créer sa version personnelle du yoga est souhaitable. Il faut s’approprier ces principes et les adapter à ses propres besoins. En même temps il faut, bien sûr, rester ouvert et prêt à améliorer et à rectifier sa pratique. Dans le meilleur des cas, cela ne se fait pas dans la hâte d’un cours mais plutôt dans la perspective d’une vie saine.

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Souvent dans un cours collectif les exercices proposés vont trop loin et ne donnent pas à l’individu le temps de s’approprier l’exercice. Par exemple un kapalabhati (exercice de respiration qui crée une sensation d’hyperventilation et un massage des viscères) trop poussé n’est pas bénéfique surtout s’il n’est réalisé que sporadiquement. Donc là il vaut mieux prévoir des séances régulières de pranayama (techniques de respiration) léger pour ensuite intensifier de manière progressive. Trouver sa pratique ne devrait pas être la recherche d’un planning rigide d’exercices à faire pendant la journée mais plutôt l’état d’esprit d’un étudiant, d’un curieux de la vie qui cherche la pratique dans tout ce qu’il vit au quotidien.

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La présence à soi, par exemple, cache une grande force équilibrante pour le corps physique et le mental. Etre dans la pratique c’est avant tout être dans cette antichambre que crée l’attention au moment présent. L’acte de « je me mets à disposition » de quelque chose qui me dépasse et qui me fait du bien.

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Les « fruits » de la pratique ne doivent pas constitué le but à atteindre. La pratiquant essaie du mieux que possible de créer des conditions favorables au développement de son corps physique et de son mental par la pratique. La temps de pratique n’est que préparation.

 

Les yogasoutras nous donne des pistes à suivre.

 

YOGASOUTRA chapitre III vers 11-14 - La progression : 11- Au premier stade de méditation, l'attention totale n'est possible que par moments. 12- Mais avec la pratique, les pensées et votre conscience se stabilisent progressivement jusqu'à ce que le temps d'attention absolue soit équivalent au temps de distraction. Progressivement vous parvenez à ce qu'il n'y ait plus qu'une absorption continue dans la concentration. Toutes les distractions sont alors éteintes.

Les conséquences : 13- Ce sont toutes ces transformations qui expliquent les modifications de votre rapport aux choses et qui vous font percevoir le monde différemment.

 

L’évolution personnelle est sans limites du point de vue yoguique.

 

Après tout, le but du yoga n’est pas de maîtriser telle ou telle posture mais de mieux se comprendre et de maîtriser un tant soit peu son mental. C’est cette union entre le corps et le mental, comme un couple d’amis qui veille l’un sur l’autre, et qui, au lieu de se chamailler constamment, se résoudrait à travailler dans la même direction vers un « accroissement de la complexité du soi » (voir aussi M.Csikszentmihalyi).

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Adapter sa pratique est un travail de chaque instant et non seulement quand il y a douleurs, incapacités, ou d’autres facteurs limitants. Il s’agit d’utiliser des méthodes ou des outils de façon intelligente. Dans cet esprit l’effort est rapidement récompensé, la personne ressent une motivation intrasèque à l’activité qu’elle a accomplie. Elle fait une action pour le bien qu’elle procure et non pour atteindre un but qui est hors de sa portée. Une adaptation intelligente demande beaucoup d’attention. L’attention est probablement l’outil le plus important dans l’évolution personnelle et par extension de l’humanité. Elle permet de canaliser son énergie, son intelligence et savoir-faire afin d’améliorer sa condition de vie. L’instrument le plus puissant qui peut être activé dans toutes circonstances et partout. Sans attention, impossible de savoir comment et pourquoi s’adapter. 

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Helder Da Graça

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